Pierre Razoux, directeur académique de l’Institut FMES s’est entretenu avec le média Les Echos au sujet de l’offensive du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et ses alliés sur la ville d’Alep.
« Il est très probable que les groupes islamistes d’opposition à Bachar el-Assad aient profité du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pour attaquer au nord-ouest de la Syrie depuis leur fief d’Idlib, estimant que le régime syrien était focalisé sur le sud du pays face à Israël. Une fois le Hezbollah libanais hors-jeu, les régimes syrien et irakien craignent en effet d’être les prochaines cibles d’Israël. L’absence de renforts du Hezbollah exsangue crée une opportunité pour les rebelles. »