Après les ports de Brest, Lorient, Marseille et Toulon avec un passage à Bruxelles pour étudier les problématiques maritimes européennes, la 2ème session nationale « Enjeux et stratégies maritimes » a fait escale à Paris les 10 et 11 mars derniers. Bien que loin de la mer, la capitale française est en effet le haut lieu de la gouvernance de la politique et des stratégies maritimes françaises.
Les auditeurs ont ainsi bénéficié d’interventions du secrétariat général de la Mer et des représentants de tous les acteurs de l’action de l’Etat en mer, souvent appelés la « bande des quatre », les Affaires Maritimes, les Douanes, la Marine et la Gendarmerie Maritime, avec lesquels ils ont pu avoir des débats très instructifs.

Débat sur l’outre-mer autour du vice-amiral d’escadre Hervé de Bonnaventure, directeur adjoint de la DGRIS et de Charles Giusti, directeur général adjoint des outre-mer
Trois grands thèmes avec des enjeux stratégiques majeurs ont également été étudiés : le droit de la mer avec ses sujets d’actualité concernant la mer de Chine méridionale et la polémique de Tromelin ; l’outre-mer et le défi du développement de son économie maritime ; et enfin l’énergie offshore avec le débat toujours très animé autour du mix énergétique et des perspectives de développement relatives aux énergies fossiles et aux énergies marines renouvelables (EMR).
Ont ainsi participé aux réflexions des auditeurs de grands directeurs des ministères de la Défense, de l’Outre-mer et des Affaires étrangères, mais aussi des universitaires et des chercheurs (IFPEN, université de Bordeaux, école centrale de Nantes) et des présidents ou vice-présidents de grandes entreprises (CGG, Subsea7). Le discours franc des intervenants lors des débats a été très apprécié par les auditeurs qui ont pu s’appuyer sur l’expertise fine dont ils disposent, chacun dans leur domaine.