« La jeunesse est une victoire du goût de l’aventure sur l’amour du confort. » Douglas Mcarthur
Alors que leur premier séminaire s’était tenu à Rabat l’enchanteresse au début mois de Mai, c’est à Palma de Majorque, capitale des îles Baléares, que les jeunes auditrices et auditeurs de la 5ème session méditerranéenne des hautes études stratégiques/Cycle « Jeunes des deux rives » se sont retrouvés pour y suivre le second et dernier épisode de leur formation.
Le compte rendu du séjour à Rabat avait rappelé ce que sont ces SMHES/cycle « Jeunes des deux rives » et tout le bénéfice qui est tiré de ce rapprochement sans équivalent entre des jeunes civils et militaires issus des dix pays du « Dialogue 5+5 ». Pour le mesurer, il suffisait de voir la joie qui scintillait dans les yeux des auditrices et des auditeurs de pouvoir ainsi tous se retrouver une seconde fois pour prolonger à Majorque l’aventure commencée à Rabat. Le choix de la plus grande des îles Baléares pour conduire ce second séminaire n’a en effet pas été fait à l’étourdie car cet archipel situé au cœur de la Méditerranée occidentale résume à lui seul toute la riche histoire de cette région. Si elles forment bien un archipel et sont aujourd’hui regroupées sous une autorité commune, les îles Baléares n’ont pas pour autant un passé similaire. Au fil des âges, l’une est devenue florissante tandis que sa voisine stagnait, ignorée de tous. Une autre se recroquevilla sous le joug de l’occupant alors qu’à quelques encablures, l’autonomie était déjà la règle. C’est sans doute en raison de cette diversité de destinées que les Baléares apparaissent aujourd’hui sous des jours si différents d’un rivage à l’autre. Il existe toutefois un point commun historique à ces îles si bien situées entre l’Europe et l’Afrique du Nord : elles ont toujours été sur l’itinéraire marchand des grandes civilisations de la Méditerranée. Sans surprise, elles ont été alternativement convoitées par les Phéniciens, les Carthaginois, les Ibères, les Romains et les Maures. Méditerranéennes, les quatre îles Baléares le sont depuis toujours et le resteront éternellement.
A Palma de Majorque, à l’instar de ce qui s’était fait au Maroc un mois et demi plus tôt grâce à l’appui de l’Université Internationale de Rabat, ce second séminaire a pu se réaliser grâce à l’engagement d’un établissement universitaire de rang international : l’Université des Iles Baléares (UIB). En son sein, avec l’accord de son recteur, c’est grâce à l’action déterminante du Professeur Miguel José Deyá Bauzá que le séminaire a pu se tenir. Comprenant très vite l’intérêt et l’importance des SMHES/cycle « Jeunes des deux rives » le Professeur Deyá s’est personnellement engagé dans la préparation et l’exécution de la partie académique de ce qui a été une semaine vraiment passionnante. L’UIB est une université publique espagnole et elle a été fondée en 1978 par la communauté autonome des îles Baléares. Jusqu’en 1949, il n’y avait pas d’établissement d’enseignement supérieur aux îles Baléares lorsque l’Estudi General Lul·lià a été institué sous les auspices de l’Université de Barcelone. Cet établissement offrait initialement des cours de philosophie et de philologie, reconnus par l’Université de Barcelone. Les facultés des sciences et des arts lui ont été ajoutées en 1972 (rattachées respectivement à l’Université autonome de Barcelone et à l’Université de Barcelone), suivies de la faculté de droit. Les facultés de l’Estudi General Lul·lià sont ensuite devenues autonomes en 1978, formant l’Université de Palma. En 1983, les travaux d’un nouveau campus ont commencé, sur la route menant de Palma à Valldemossa et en 1998, des sites supplémentaires ont été ouverts à Ibiza et à Alaior sur l’île de Minorque. En 1985, le nom actuel d’Université des îles Baléares a été définitivement adopté. Depuis 1996, l’Université est financée par le gouvernement des îles Baléares. Par ailleurs, doté des équipements les plus modernes, le campus actuel dispose d’une bibliothèque généraliste d’une superficie de 2 029 m², d’une capacité de 194 places, ainsi que de quatre salles dédiées aux activités sociales et de trois salles d’étude de taille et de capacité variables. Toutes les salles de classe sont toutes accessibles aux personnes à mobilité réduite. Le bâtiment dispose également d’une papeterie, d’une reprographie, d’un restaurant, d’un bar et d’un distributeur automatique de billets. Toutes les installations sont accessibles aux étudiants handicapés moteurs. C’est donc un écrin assez exceptionnel qui attendait les auditrices et les auditeurs de la 5ème SMHES /cycle « Jeunes des deux rives ».
Il faut aussi souligner l’appui crucial que les forces armées espagnoles ont apporté à la session puisque, pendant toute la durée de leur séjour, les auditrices et les auditeurs ont été pris en charge par les unités du Commandant Général des Baléares. Ce commandement a généreusement accepté d’héberger les auditrices et les auditeurs de la session dans les quartiers du régiment « Jaime II ». Il a aussi assuré le transport quotidien de la session jusqu’à l’université et enfin il a organisé et financé toutes les visites culturelles qui ont permis aux jeunes auditrices et auditeurs de découvrir quelques sites emblématiques de l’histoire et de la culture majorquine.

Arrivés le dimanche 22 Juin en fin d’après- midi et après une première nuit passée dans le quartier du régiment « Jaime II », les auditeurs ont donc rejoint l’UIB le lundi 23 matin pour y débuter leur formation et ils y ont été chaleureusement accueillis par le Professeur Miguel José Deyá Bauzá et par le recteur de l’Université. Le thème de l’édition 2025 des SMHES/cycle « Jeunes des deux rives » étant : « modernité et traditions, comment les pays de la Méditerranée occidentale combinent ces deux aspects et quelle force en tirent-ils ? » le Professeur Deyá Bauzá a sollicité quatre enseignants pour approfondir ces aspects au cours de la semaine. Le premier des intervenants était le Professeur Miguel Angel Salva Cantarellas. Sa conférence a porté sur l’archéologie et le tourisme moderne dans les îles de la Méditerranée et le Professeur a détaillé les atouts majeurs que sont les sites archéologiques des Baléares et d’autres îles mais il a aussi insisté sur les excès du tourisme de masse dont les proportions constituent aujourd’hui une menace pour la préservation des sites. Le reste de la matinée a été ensuite consacré à l’organisation des travaux académiques que les auditrices et les auditeurs devaient mener durant la semaine. La session devait en effet se répartir en trois groupes afin de travailler sur des problématiques découlant du thème général.
Après un copieux déjeuner offert par l’IUB et selon le principe d’alternance entre des conférences, des séquences de travail en salle de classe et des sorties culturelles, l’après-midi de ce lundi 23 a été consacré à la visite de la localité de Sóller. Situé au cœur d’une majestueuse vallée d’orangers en pleine Serra de Tramuntana, Sóller est un des villages les plus beaux de Majorque. Ses rues regorgent d’édifices pittoresques qui racontent l’histoire et la riche culture de la région dans une ambiance charmante et relaxante. Jadis, Sóller était un village rendu très prospère grâce à la culture des orangers mais son isolement au milieu des montagnes et une maladie affectant les orangers ont cependant poussé une grande partie de la population à émigrer en France pour y chercher du travail. Beaucoup de ces émigrés revinrent ensuite sur l’île avec de petites fortunes et ils décidèrent de construire à Sóller de superbes demeures. En 1912 fut inauguré le train reliant Sóller à Palma grâce à un impressionnant travail de génie civil ; c’est aujourd’hui l’une des principales attractions touristiques de Majorque. Distant du village de quelques kilomètres, le port de Sóller est également un écrin paradisiaque qui attire de nombreux touristes.

Organisée selon le même principe : matinée et déjeuner à l’UIB puis visite culturelle l’après-midi, la Journée du mardi 24 fut tout aussi passionnante. La conférence de la matinée fut faite par le Professeur Marc Andreu Morell Tipper qui a développé les aspects anthropologiques du tourisme moderne dans le bassin méditerranéen. Lui aussi en a souligné les limites et les atteintes à l’environnement que le surtourisme génère. Cette analyse critique invitant à maintenir la fréquentation touristique dans des limites acceptables résonne très fort à Majorque et plus généralement dans les îles Baléares. A Ibiza notamment où la fréquentation touristique a pris une tournure essentiellement festive avec beaucoup d’excès comportementaux et donc à mille lieues de toute démarche fondée sur la curiosité culturelle et sur le respect des sites. L’après-midi de ce mardi 24 Juin a été consacrée à la visite de la petite cité de Valldemossa où, fait du hasard, habite la jeune auditrice espagnole de la 5ème SMHES/cycle « Jeunes des deux rives ». Niché dans une vallée à la végétation luxuriante, à environ 400 mètres d’altitude, Valldemossa est un authentique village majorquin entouré de pittoresques terrasses en pierres sèches aménagées pour favoriser la culture dans une zone a priori inhospitalière. De nombreux amandiers, oliviers, orangers et citronniers sont ainsi venus enrichir le paysage karstique de l’emblématique Serra de Tramuntana. On devine la beauté du site dès l’apparition de l’élégant clocher de la « Chartreuse », le célèbre monastère de Valldemossa (aussi connu sous le nom de Cartuja), qui hébergea notamment Frédéric Chopin et sa compagne George Sand au cours de l’hiver 1838-1839 ; il inspira à cette dernière le récit de voyage autobiographie « Un hiver à Majorque ». Chopin, quant à lui, y composa une grande partie de ses 24 préludes, opus 28. D’autres hôtes illustres séjournèrent à Valldemossa au début du XXème siècle, comme le poète nicaraguayen Rubén Dario, le peintre et dramaturge espagnol Santiago Rusiñol ou encore l’immense écrivain argentin Jorge Luis Borges. Il faut dire que l’atmosphère tranquille et apaisante de Valldemossa inspire aisément les artistes. De surcroît c’est une destination de choix pour tous les voyageurs en quête d’authenticité souhaitant allier nature et culture avec en prime de belles possibilités de randonnées car le village se trouve sur le tracé du GR 221, le mythique sentier de grande randonnée qui traverse la Serra de Tramuntana d’Ouest en Est.

De retour à l’université le mercredi 25 matin, les auditrices et les auditeurs ont pu y poursuivre leurs travaux de groupe en vue de la restitution solennelle du vendredi matin et ils ont assisté à une troisième conférence prononcée par la Professeure Ana M. Coll Coll. En phase avec la thématique générale retenue pour cette 5ème édition des SMHES/ Cycle « Jeunes des deux rives », la conférencière a développé le thème des risques, des défis et des dépendances des îles méditerranéennes à travers l’histoire. Au terme de son brillant exposé, elle aussi a insisté sur le nouvel équilibre à établir entre tourisme de masse et préservation de l’identité des îles Baléares. Le reste de la journée a ensuite été consacré à une visite approfondie de la ville de Palma de Majorque. Capitale de la communauté autonome des îles Baléares, Palma est de nos jours une métropole prospère dont la beauté et la richesse frappent ceux qui la découvrent pour la première fois. Son histoire est riche et remonte à l’âge du bronze. Elle fut ensuite occupée par les Romains puis, dès 902, par les Arabes qui la nommèrent Médina Mayurqa (« la ville de Majorque »). En l’an 1229, la ville fut conquise par le roi Jaime Ier d’Aragon au terme d’un siège de trois mois. Palma était alors au croisement des routes maritimes entre le Maghreb, les principautés italiennes et l’Empire ottoman et elle connut un premier âge d’or. La Llotja, où s’organisaient les échanges, en témoigne encore aujourd’hui. Avec l’unification de l’Espagne et la découverte des Amériques au XVIe siècle, les grandes routes maritimes se déplacèrent vers l’Atlantique. La peste et les pirates ottomans entraînèrent aussi l’effondrement des échanges en Méditerranée et Palma entama alors une longue phase de déclin. À la fin de la guerre de Succession d’Espagne (1715), le commerce reprit peu à peu et il retrouva un bel essor après la conquête française de l’Algérie (1830), qui mit fin aux incursions des Barbaresques. Venus durant l’hiver 1838-1839 avec les premiers bateaux à vapeur, Frédéric Chopin et George Sand donnèrent ensuite le coup d’envoi du tourisme à Majorque. L’époque moderne a définitivement consacré les Baléares et Palma comme des destinations de choix en Méditerranée et l’archipel a alors connu un développement considérable grâce à l’afflux massif de touristes européens. Grâce à une guide touristique particulièrement compétente et enthousiaste, les jeunes auditrices et auditeurs de la session ont successivement découvert les monuments les plus emblématiques de la ville : Le palais royal, la cathédrale mais aussi les petites rues anciennes où se nichent des hôtels particuliers à l’architecture très typique. Ce fut aussi l’occasion pour la session de flâner sur les Ramblas de Palma ; ce sont de larges rues arborées où pullulent les boutiques aux côtés des terrasses des cafés et des restaurants. Enfin, cette plongée dans l’histoire de Palma a aussi donné aux jeunes auditeurs et auditrices un aperçu des connexions historiques et culturelles entre les îles Baléares et les pays voisins. Outre l’Espagne à laquelle les îles Baléares appartiennent, citons par exemple la France et Perpignan où se trouve le palais des rois de Majorque. On trouve un autre exemple de la proximité culturelle entre Majorque et son voisinage dans les géants qui se trouvent à l’hôtel de ville de Palma. L’un d’eux représente un musicien dont la flute et le tambourin rappellent à s’y méprendre les instruments du folklore musical provençal.

Après cette parenthèse culturelle et touristique particulièrement dense, la matinée du jeudi 26 s’est articulée de manière classique entre une conférence et des travaux de groupe. Cette ultime conférence prononcée par la Professeure Fanny Martin Quatremare, venue tout spécialement de Grenade pour s’adresser à la session, était véritablement passionnante. La conférencière a en effet choisi de s’appuyer sur les récits de voyage de trois femmes du 19ème siècle pour montrer comment, selon la nationalité et l’origine sociale de ces voyageuses, le regard et le propos révèlent beaucoup de choses. La façon dont les coutumes locales sont décrites et contextualisées traduisent des biais culturels, sociologiques et idéologiques, qui bien que propres à leur époque, déforment souvent la vérité en l’embellissant ou en l‘enlaidissant. En fait ces récits valent autant par ce qu’ils rapportent que par ce qu’ils trahissent, en filigrane, de leurs autrices et de la société dans laquelle elles vivaient. C’était pour les jeunes auditrices et auditeurs une profonde leçon de relativisme et de tolérance et pour cette raison, cette conférence a été très appréciée.
Après le traditionnel et succulent déjeuner offert par l’UIB, la journée s’est ensuite poursuivie par la visite de deux constructions militaires à Palma : le fort de San Carlos et le château Bellver. Le premier est une fortification du XVIIème siècle qui jadis défendait la rade de Palma ; il abrite aujourd’hui un petit musée de l’armée espagnole. La visite de ce fort a donné aux jeunes auditrices et auditeurs un aperçu de l’évolution de l’armement entre le XVIIème siècle et aujourd’hui mais elle a aussi permis d’apprendre beaucoup de choses sur l’évolution des techniques de fortification mais aussi de découvrir quelques aspects de la vie quotidienne des soldats qui jadis tenaient garnison dans ce fort. Dans la même veine, la session s’est ensuite rendue au château Bellver situé à peu de distance du fort de San Carlos. C’était un retour en arrière dans le temps puisque le château Bellver fut construit entre les années 1300 et 1311 sur ordre du roi de Jaime II afin d’en faire un palais-forteresse destiné à être à la fois résidence royale et refuge imprenable. Malgré son extérieur rugueux à l’apparence d’une forteresse défensive entourée d’un fossé, le château a un intérieur à la décoration fine et élégante qui sied bien à une résidence royale. De nos jours le château abrite un très beau musée consacré à l’histoire de la ville de Palma à travers les âges. Enfin sa terrasse supérieure offre une vue époustouflante sur Palma et sur toute sa baie. Après cette dernière visite et comme cette soirée du jeudi était la dernière que la session complète allait partager, la FMES a offert aux jeunes auditrices et auditeurs un dernier diner de cohésion dans un restaurant très typique : la « Meson Can Pedro » située dans le village de Genova. Cette soirée fut forte en émotion mais aussi en rires, chansons, anecdotes et souvenirs de moments vécus à Rabat et à Majorque par ces jeunes que rien n’appelait à se rencontrer un jour.

Le lendemain matin, c’est dans le splendide bâtiment de commandement de la caserne « Jaime II » que les trois comités ont présenté leurs travaux de très haute qualité et d’une grande pertinence à un jury très relevé. Y siégeaient le général commandant les forces armées des îles Baléares, le colonel commandant le régiment « Jaime II » ainsi que la référente pédagogique et le directeur des SMHES. Durant leurs trois interventions, les auditrices et les auditeurs ont montré qu’ils ont mené un travail très sérieux et abouti de recherche et de réflexion sur le thème retenu par chacun des comités et qu’ils ont aussi éclairé et enrichi leurs recherches et leurs réflexions à la lumière des différentes conférences et visites de la semaine. Comme pour le premier séminaire à Rabat, le résultat des travaux menés à Majorque fera l’objet d’une publication durant l’été. Une fois retombée l’émotion et la tension de cette excellente restitution finale, les auditeurs et les auditrices ont chacun reçu de la part des membres du jury leurs attestations de participation au second séminaire de la 5ème SMHES/cycle « Jeunes des deux rives ». Ce moment fut aussi l’occasion pour les auditeurs et les cadres de la FMES qui les ont accompagnés de remercier très chaleureusement le général et ses principaux subordonnés pour ce très beau séminaire à Majorque qu’ils ont, en liaison avec l’UIB, conçu, préparé et parfaitement exécuté. Sans eux rien n’aurait été possible
Bien des yeux étaient humides au sortir de cette restitution solennelle car, après une dernière photo de groupe, l’heure était en effet venue pour toutes et tous de mettre un terme à cette 5ème session et de se séparer définitivement. Nul doute que cette belle initiative portée par la FMES, appuyée par l’UIR à Rabat puis par l’armée espagnole et l’UIB à Majorque, restera pour toujours dans les mémoires et le cœur de ces jeunes auditrices et auditeurs si attachants. Leur excellent esprit, leur cohésion qui a si bien effacé grades, statuts et nationalités tout comme la très grande qualité de leur réflexion et des leurs travaux collectifs prouvent la pertinence des SMHES/ cycle « Jeunes des deux rives ». Certains parmi ces jeunes auditrices et auditeurs seront dans quelques années des décideurs dans leurs pays respectifs et il y a fort à parier qu’ils se souviendront de ces moments forts partagés à Rabat puis à Majorque, parenthèses exceptionnelles pendant lesquelles ils ont perçu à quel point les femmes et les hommes du monde méditerranéen sont proches et souvent semblables. Ils ont pu mesurer la richesse qui naît du dialogue, de la compréhension, de l’écoute et du respect de cet autre qui, en dépit des différentes nationalités, reste toujours un égal, un pair, un semblable, une sœur ou un frère. Puisse ce précieux viatique accompagner très longtemps ces jeunes auditrices et auditeurs de la 5ème SMHES/cycle « Jeunes des deux rives » sur le chemin de leurs vies.