Pierre Razoux, Directeur académique de l’Institut FMES s’est entrenu avec le média RFI au sujet de la frappe iranienne sur le sol israélien et les possibles conséquences.
« Le but de ces frappes iraniennes était de faire une démonstration, c’est-à-dire de dire : « Si on le veut, on peut. Si on met le paquet, plusieurs dizaines de missiles balistiques peuvent vous toucher. » Là, il s’agissait d’objectifs entre guillemets militaires. Imaginez ce que ce serait si l’Iran décidait de viser volontairement des villes. Je crois que le message est passé : il fallait faire quelque chose de spectaculaire, en tout cas d’impressionnant, et en même temps très peu létal. Je note qu’au même moment, il y a eu des attentats, notamment près de Jaffa et au nord de Tel-Aviv, qui ont probablement fait plus de morts que ces frappes-là. On est, là encore, dans la démonstration de force et la signification symbolique. »